A la Mémoire de nos glorieux ancêtres 1793 - 1795
 

Dans ma petite localité de La Gaubretière (Vendée), à chaque fête d'Armistice, quand devant le monument aux morts pour la Patrie, retentit notre chère Marseillaise, je ressens une certaine émotion liée à la mémoire de nos malheureux disparus et à l'amalgame, à la fois simple et compliqué, de notre histoire des guerres.

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Regardant le sommet de la grande Croix attenante à ce monument, Croix du Panthéon de la Vendée Militaire (200 000 morts dont 80 000 massacrés), je pense et parle tout bas en mon for intérieur, pour dire à cette Croix et à nos Aïeux de 1793 :

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" " " Croix dans ton grand silence ne tremble pas. Les paroles de notre Hymne National composé en 1792 ne sont pas pour Toi - Vous, nos Aïeux, grands-parents de 1793, sur notre sol, le Sacré-Cœur sur votre poitrine, le chapelet à la main, vous n'aviez pas de sang impur qui devait abreuver nos sillons. Vous aviez un Autre Sang que nul laboratoire, même le plus sophistiqué de nos jours ne saurait analyser.

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Les décorations d'ici-bas ne sont pas pour vous… Cependant, très chers Aïeux, vous avez chacun de vous - Hommes, Femmes, Vieillards, Enfants - depuis toujours la Croix de la Légion d'Honneur à l'effigie du Sacré-Cœur, celle des Saints de l'Autre Monde que vous a décerné dès votre Arrivée … le Père Louis-Marie GRIGNION DE MONTFORT (Saint).

Votre profond attachement au Culte Catholique a tout de même mené au Concordat, le 15 juillet 1801. Là où vous êtes, sous Haute Protection … dormez en paix …

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Oui, vous étiez bien un peuple de Géants (dixit Napoléon) … Géants par votre Foi. " " "

 

Joseph Brin - LA GAUBRETIERE